- bovidés
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• 1836; du lat. bos, bovis « bœuf »♦ Famille de mammifères (artiodactyles), dont le genre type est le bœuf, comprenant les bovins, les ovins et les antilopes.bovidésn. m. pl. ZOOL Famille de mammifères comprenant tous les ruminants à cornes creuses (cavicornes), en partic. les bovins, les ovins, les caprins et les antilopes.— Sing. Un bovidé.⇒BOVIDÉS, subst. masc. plur.ZOOL. Famille de mammifères ruminants de grosse taille, portant des cornes creuses, comprenant six groupes dont les bovins, ovins et capridés. Utilisation, emploi des bovidés. [Ombre] qui avait la forme d'un bovidé fantastique (MORAND, L'Europe galante, 1925, p. 98).Prononc. et Orth. :[
]. Nouv. Lar. ill. écrit bovidés ou mieux bovinés (cf. également Pt Lar. 1906). Lar. 20e (et Lar. encyclop.) ainsi que ROB. et QUILLET 1965 distinguent : bovidés (famille de mammifères ongulés artiodactyles ruminants, cf. ROB.) et bovinés (sous-famille des mammifères bovidés, cf. ROB.). Étymol. et Hist. 1838 adj. et subst. masc. plur. (Ac. Compl. 1842). Dér. du rad. du lat. bos, bovis, bœuf; suff. -idé(s); cf. lat. sc. bovidae « famille de ruminants à cornes creuses » 1827 (Hamilton Smith dans Griffith Animal Kingdom dans AGASSIZ, p. 4). Fréq. abs. littér. :5.
bovidés [bɔvide] n. m. pl.ÉTYM. 1836; du rad lat. bos, bovis « bœuf », et suff. -idés.❖♦ Zool. Famille de mammifères ongulés ruminants, à cornes creuses, dont la denture ne comporte ni incisives ni canines, et dont les membres se terminent par deux doigts munis de sabots (⇒ Cavicorne). || Cri des bovidés. ⇒ Beuglement, meuglement, mugissement. || Les bovidés peuvent être répartis en cinq sous-familles : les bovinés, les céphalophinés, les hippotraginés (cob ou kob, gnou), les antilopinés (gazelles) et les caprinés. || Les ovins, les bovins (⇒ Bœuf), les chèvres, les antilopes, les gazelles et les chamois sont des bovidés.♦ Adj. || Les mammifères bovidés.REM. Dans la langue courante, bovidés ne s'emploie guère qu'à propos des bovinés bovins.♦ Au sing. || Le bœuf est un bovidé.♦ Par comparaison :0 Il regarda ma main. Un regard splendidement, étonnamment, inhumainement vide. Un regard de bovidé à la panse pleine.Louis Calaferte, Partage des vivants, p. 56.
Encyclopédie Universelle. 2012.